Thursday, July 16, 2009

My Favorite Poets II: The Europeans

“On ne badine pas avec l’amour” Alfred de Musset

Prof. A was to recite Malherbe’s poetry “Consolation à M. Du Perrier”. Except for Franklin’s “The Cock”, it was the first time I actually study a poem beyond a Catholic celebration at my primary’s school or special day like mother’s day.

Like Professor A., I developed a personal admiration for Malherbe’s journal poetic style: He felt in fact like a troubadour. Likewise, we both admired Rainer Maria Rilke, not just because of Professor A’s admiration itself, but because I consistently identified personal life events with those of Rilke’s life, in particular. Yes, Indeed, like most Americans and Latin-Americans, I do admire Shakespeare, although I have never made a systematic study of his admirable work.

My most involved study of any European literature took place just before passing my second Sorbonne exam around 1985, and consistently by reading several historic studies of French Literature, in particular, that by M., Pierre de Boisdesffre, the ancient Colombian Ambassador, whom I happen to meet personally during a party at the Alliance Française. In spite of different ideologies, his book is objective and well elaborated, and does entice the study of French poetry, as well. There were several other books by the same title that I read, but being in touch with such a cultivated author was inspiring after all.

I have selected some inspiring verses that convey fun, love, romance, melancholy, nostalgy, and many other poetic feelings and flavors.

As Rilke is not Goethe for the Germans, Rilke’s poetry has many poetic lovers worldwide. Here. I rescued the following verses:

Ich liebe meinses Wesens Dunkelstunden

in welchen meine Sinne sich vertiefen;

in inhen hab ich, wie in alten Briefen

mein Täglich Leben schon gelebt gefundend

und wie legende weit und uberwunden.

Aus inhen kommt mir Wiseen, dass ich Raum

zu einem zweiten Zeitlos breiten Leben habe,

Un manchmal bin ich wie der Baum,

der, reIf und rauschend, über eineM Grabe

den Traum erfüllt, den der vergangne Knabe

(um den sich seine warmen Wurzeln drängen)

verlor in Traurigkeinten und Gesängen.

I love these verses, whose English version reads:

I love the dark hours of my being

In which my senses drop into the deep

I have found in them, as in old letters,

My private life, that is already lived through

And become wide and peaceful now like legends

Then I know that there is room in me

For a second huge and timeless life.

But sometimes I am like that tree that stands

Over a grave, a leafy one, fully grown

Who has lived out that particular dream

That the dead boy

(around whom its warm roots are pressing)

Lost through his sad moods and his poems.

Rilke has written Requiem, In The Hours of Prayer for a special type of poetry genre driven by the German key work Innigkeit.

Reading Shakespeare’s Sonnets in an accelerating experience that goes

beyond Hamlet or Juliet and Romeo. I read:

Those hours with gentle work did frame

the lovely gaze where every eye doth dwell

will play the tyrants to the very same

An that unfair which fairly excel.

And I also read the sharp hearted message:

Against that time, if ever that time come,

When I shall see the frown of my defects,

Whereas thy love casts its utmost sum,

Called to that audit by advised respects

And let us recall the French, from whom I encounter Baudelaire, Hugo, and Musset three of the greatest:

Let us read from Paul Verlaine’s Poèmes Saturniens, Mon rêve familier:

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D’une femme inconnue et que j’aime, et qui m’aime;

Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la meme

Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.

And also from Verlaine is Le Ciel est par-dessus le toit:

Le ciel est, par-dessus le toit,

Si bleu si calme!

Un arbre,par-dessus le toit,

Berce sa palme

My literary study on François Villon, Le Testement, includes Ballade des dames du temps jadis, as follows:

Dites-moi où, n’en quell pays,

Est flora la belle Romaine,

Archipiades, ne Thaïs,

Qui fut sa cousine germaine,

Écho, parlant quand bruyt on mène

Dessus rivière ou sur étang,

Qui beauté eut trop plus qu’humaine?

Mais où sont les neiges d’antan?

And from Apollinaire’ Alcools;

Je passé au bord de la Seine

Un livre ancient sous le bras

Le fleuve est pareil à ma peine

Il s’écoule et ne tarit pas

Quand donc finira la semaine

Besides, I have also read, from Verlaine’s 1874 Romances sans parole, Il pleure dans mon Coeur:

Il pleure dans mon Coeur

Comme il pleut sur la ville;

Quelle est cette langueur

Quit pénètre mon Coeur.

On the day when I received my diploma from University of Paris-Sorbonne, I received a book the celebrated enfin de vingt ans, Alfred de Musset, from whom I quote an excerpt of his Chanson de Fortunio:

Si vous croyez que je vais dire

Qui j’ose aimer

Je ne samurais, pour un empire,

Vous la nommer.

Du mail qu’une amour ignore

Nous fait soufrir,

J’emporte l’âme déchirée

Jusqu’à mourir.

Also from Musset, I have read Ballade à la Lune:

C’était, dans la nuit brune

Sur le clocher jauni

La lune

Comme un point sur un i.

And from Pierre de Ronsard, I read his Continuation des Amour (1555), Sonnet à Marie:

Je vous envoie un bouquet que ma main

Vient de trier de ces fleures épanies;

Qui ne les eût à ce vêpre ceuillies,

Chutes à terre ells fussent demain.

And from my extensive reading of Baudelaire’s Les Fleurs du Mals, which received a welcome bilingual critique by various international newspapers last year:

Je t’adore àl’égal de la voûte nocturne,

Ô vase de tristesse, ô grande nocturne,

Et t’aime d’autant plus, belle, qu etu me fuis,

Et que tu me parais, ornament de mes nuits,

plus ironiquement acumuler les lieus.

Qui séparent mes bras des immensités bleues.

Je m’avance à l’attaque, et je grimpe aux assaults,

Comme après un cadaver au chœur de vermisseaux,

Et je chéris, ô bête implacable et cruelle!

Jusqu’à cette froideur par où tu m’es plus belle.

Oh!, Verlaine who sings his poetry from La Bonne Chanson (1870) with La Lune Blanche:

La lune blanche

Lui dans les bois

Du chaque branche

Par une boix

Sous la ramée

Ô bien-aimée.

L’etang reflète

Profound miroir,

La silhouette

Dan saule noir

Où le vent pleure

Rêvons, c’est l’heure.

Un vaste et tendre

Apaisement

Semble descendre

Du firmament

Que l’astre irisie

C’es l’heure exquise.

And from Mallarmé’s Sonnet:

Ôsi chère de loin et proche et blanche, si

Délicieusement toi, Méry, que je songe

À George d’Scudery, Poésies Diverses (1661), I read:

Vous faites trop de bruit, Zéphire, taisez-vous,

Pour ne pas éveiller la belle qui repose;

Ruisseau qui murumurez, évitez les cailloux,

Et si le vent se tait, faites la meme chose.

And from my reading of Paul Valery’s complete works (Charmes), Les Pas:

Tes pas, enfants de mon silence,

Saintement, lentement places,

Vers le lit de ma vigilance

Procèdent muets et glacés.

Personne pure, ombre divine

Qu’ils son doux, tes pas retenus!

Dieux!... tous les dons que je devine

Viennent à moi sur ces pieds nus!

Yet, I have read from Rimbaud in his poem Sensation:

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentries,

Picoté par les blés, fouler h’herbe menue:

Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds,

Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

And also from Rimbaud’s Poésies, I read:

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;

Ils dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Furthermore, I expanded my Francophone studies at the Alliance Française, with my readings of French African Léopold Sedar Senghor poetry, one of the outstanding black writers and poets. I read his Femme Noire:

Femme nue, femme noire

Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté!

I certainly have to comment on Racine’s poem Excité d’un désir curieux:

…Excité d’un désir curieux,

Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux,

Triste, levant au ciel ses yeux mouilés de larmes

Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes,

Belle san ornament, dans le simple appareil

D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil…

As I visited the Paris hotels that inspired Louis Aragon’s lovers inspired his poetry in the Quartier Latin, I recall having read Les yeux d’Elsa:

Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire

J’ai vu tous les soleils y venir se mirer

S’y jeter à mourir tous les désespérés

Tes yeux sont si profonds que j’ys perds la mémoire.

And also from Aragon:

Il n’y a pas d’amour hereux

Rien n’est jamais acquis à l’homme ni sa force

Ni sa faiblesse ni son Coeur et quand it croît

Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix

Et quand it croit serer son bonneur il le broie

Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n’y a pas d’amour heureux.

And From Rostand’s, je t’aime, je suis fou...:

Je t’aime, je suis fou, je n’en peux plus, c’est trop;

Ton nom est dan mon Coeur comme dans un grelot,

Baudelaire’s particularly dark, sometimes sordid, sometimes mystic and nuance with a romantic or scatological content sometimes inspired me with the fear that it was against my own spiritual beliefs. These is an excerpt from La Mort des amants:

Un soir fait de rose et de bleu mystique,
nous échangerons un éclair unique,
comme un long sanglot, tout chargé d’adieux;

Also from Baudelaire’s Recueuillement:

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
va ceuillir des remord dans la fête servile,
ma douleur, donne-moi la main; viens par ici.

The 16th Century poetry saw Malherbe’s Oeuvres succeed, driven by events that inspired the poet:

From Malherbe’s Consolation à Monsieur Du Périer, this is an example over the loss of M. Du Perrier’s daughter Rosette, erroneously referred by his printer as “rose”.

Ta douleur, Du Périer, sera donc éternelle,
et les tristes discours

Que te met en l’esprit l’amitié paternelle

l’augmenteront toujours?

While Victor Hugo made romanticism shines, it did not neglect the humorous approach in Jeanne était au pain sec in his 1877 L’art d’être grand-père…:

Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,

Pour un crime quelqonque et, manquant au devoir,

J’allai voir la proscrite en pleine forfeiture,

Et lui glissai dans l’ombre un pot de confiture,

Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cite,

Repose le salut de la societé,

As melancholic as a poet could reach, Guillaume Apollinaire writes his Le Pont Mirabeau:

Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu’il m’en souvienne

La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l’heure

Les jours s’en vont je demeure.

La Brise Marine is an interesting poem from Stéphane Mallarmé from his Poésies (1887), which drives son of my early seashore experiences:

La chair est triste, hélas! et j’ai lu tous les livres.

Fuir! Là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont livres

D’être parmis l’écume inconnue et les cieux!

Rien, ni les vieux jardins réfletés par les yeux

Ne tiendra ce Coeur qui dans la mer se trempe

Nostalgic feelings are also expressed by Alphonse de Lamartine in his Méditations Poétiques, I encountered Le Lac:

Ainsi toujours poussés vers de nouveux rivages,

Dans la nuit éternelle emportés sans retour,

Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des ages

Jeter l’ancre un seul jour?

And from Boileau, his Art Poétique, and Épîtres, and his great influence from his influence from Malherbe. Boileau’s poetic art is compared creatively to Racine’s theatrical writings, in particular for his work Phèdre. I read from Boileau’s Art Poétique:

Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré
Fut longtemps dans la France un plasir ignoré.
De Pèlerins, dit-on, une trouple grossière
En public à Paris y monta la première;

There are many other great Europen poets like George Sand, Dante, Petrarca and many others not included in this writing, yet they still reveal their poetic spirituality and the links to life: mystic realities, dogmas and a variety of poetic approaches to real life and fantasy.

As a reminder for the reader, this blog does not condone any of the literary or philosophic views of any writer or poet. It is not necessary a literary analysis or comparative literature approach, but simply a way to have fun reading, recalling my readings and previous literary studies. It should serve as a source of reference delirium to any reader in any manner, and thus any comments made should never offensive or insulting to anyone, since they usually come from a fact, and further studies involving other experts as well.

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